Ce n'est plus un secret pour personne : (re)sortir son jeu sur Switch est pour bien des studios une bonne manière de rentabiliser un peu plus les coûts de développements, et de s'offrir le luxe de pouvoir élargir son public. Même quand le titre en question affiche un âge à deux chiffres.
Tout va pour le mieux du côté de chez Monolith Soft. Le studio fondé par Tetsuya Takahashi pour poursuive l'aventure Xeno se porte mieux que jamais : grâce au portage d'un certain Xenoblade Chronicles sur Switch via une Definitive Edition, les affaires sont florissantes, puisque la récente présentation des résultats pour l'année fiscale 2020-2021 affiche une spectaculaire hausse de 138% par rapport à l'exercice précédent. Rien que ça.
Le 天 est la limite
En l'espace de douze mois, le studio qui est depuis 2007 la propriété de Nintendo a ainsi vu son bénéfice passer de 491 millions de yens (environ 3,8 millions d'euros) à 1,17 milliard de yens (environ 9 millions d'euros), comme l'illustre le graphique de notre galerie d'images, réalisé par Social Game Info.
Largement connu pour ses J-RPG, Monolith Soft diversifie pourtant son activité en aidant régulièrement on actionnaire majoritaire : de Skyward Sword à Pikmin 3 en passant par Splatoon, les exemples ne manquent pas. Mais malgré la participation à Animal Crossing New Horizons, l'inépuisable carton de l'année 2020, c'est bien Xenoblade Chronicles Definitive Edition qui semble avoir fait les affaire de Monolith. Écoulé à plus d'un million d'exemplaires en seulement un mois, le portage du J-RPG sorti sur Wii en 2010 a même effectué un meilleur démarrage que sa suite numérotée, pourtant exclusive à la Switch.
Si le studio n'a pas encore annoncé sur quoi il travaillait depuis la sortie du J-RPG à succès, le co-fondateur Hirohide Sugiura précisait en début d'année sa volonté d'auto-suffisance, précisant que Monolith avait atteint une taille "nécessaire pour mener à bien les projets en cours". Il nous tarde évidemment de les découvrir.
[Source]